Marcelle PROCUS

Marcelle PROCUS est née à Wasmes en 1920 et décédée à Bruxelles en 1995.

- Elle est graduée en Kinésithérapie de l'Ecole de l'Etat, à Bruxelles, en 1943.

- Elle a réalisé de nombreux voyages d'études à l'étranger, notamment dans les pays Scandinaves, en Suisse et en Angleterre.

- Grâce à une bourse et à l'appui du Gouvernement Fédéral Américain, elle a pu séjourner aux Etats-Unis en 1950 pour approfondir les contacts avec les divers centres hospitaliers d'enfants Infirmes Moteurs Cérébraux. A son retour des Etats-Unis paraîtra sa première publication à ce sujet dans Bruxelles Médical.

- De 1949 à 1956, elle est nommée Chef de Service de Kinésithérapie à la Clinique St. Elisabeth à Bruxelles.

- Entre septembre 1962 et mars 1968, Marcelle PROCUS dispensera à l'Ecole Technique Supérieure de Kinésithérapie de l'Etat un enseignement de Théorie et Pratique de la Kinésithérapie.

- A partir de 1975, Marcelle PROCUS est invitée à faire connaître son travail au-delà de nos frontières : à Varsovie, Paris et Lugano.

- Sa passion et sa préoccupation première restera toujours la rééducation des nourrissons et des jeunes enfants, aussi saisit-elle l'opportunité de s'y consacrer entièrement en s'adjoignant, depuis 1965, la collaboration d'une assistante, Michèle BLOCK.

- Soucieuse de partager sa réflexion et sa pratique, en accord avec les parents, elle rendra possible le témoignage de son travail par les différentes publications, communications et par différents documents vidéo, jusqu'ici inédits.

- Sa capacité d'investir son travail restera dans la mémoire de tous ceux qui l'ont connue.

Avant-propos

Marcelle Procus a vécu.

Je veux dire par là qu'elle a été « vivante »,

qu'elle ne se contentait pas d'exister

La rencontrer n'était jamais banal.

Ceux et celles qui l'ont approchée

ont apprécié chez elle ce dont elle témoignait

et que n'apprennent pas les livres, fussent-ils les meilleurs,

que le travail thérapeutique doit d'abord

à la capacité d'investissement du thérapeute.

Celle-ci ne suffit évidemment pas,

pas plus que l'amour ou les bonnes intentions,

mais nul doute qu'elle était le sel de "la méthode Marcelle Procus".

Sa méthode impliquait, exigeait même un tel engagement.

Et les petits - mais aussi les grands - qui fréquentaient "Madame Procus" en

récoltaient les fruits, parfois des heurts, quelquefois des miracles,

mais toujours le signe qu'une vraie rencontre avait eu lieu.

Les mots aujourd'hui servent à son souvenir

mais je fais le voeu qu'ils permettent surtout

à l'intensité d'une présence de se perpétuer

au travers de celles qui poursuivent son travail,

mais aussi de tous ceux qui se donnent la tâche,

si pas de guérir, en tout cas de soigner.

Dr Jean-Pierre Lebrun